Let's Talk avec Marie-Charlotte

Marie-Charlotte, plus connue sous le compte @home_marie_charlotte, est l'heureuse maman de Constance et Victoire. Elle nous consacre un moment authentique de partages; entre souvenirs, conseils et anecdotes. Marie-Charlotte nous explique également comment Yoto s'intègre dans son quotidien.

@home_marie_charlotte

Pouvez-vous vous présenter ?
Moi, c’est Marie-Charlotte, j'ai trente-sept ans, je suis bretonne. Je suis arrivée à Paris il y a vingt ans pour mes études d'infirmière. J'ai exercé ce métier pendant dix ans, j'ai rencontré mon mari là-bas et j'ai eu deux petites filles, Constance et Victoire, qui sont nées à Paris. Quand elles étaient toutes petites, on est arrivé à Bordeaux et ça fait maintenant quatre ans que l’on vit ici. Mes filles ont quatre et six ans et maintenant, je suis créatrice de contenus à plein temps.

On a un chien. Un petit Cavalier King Charles qui s'appelle, Tilleul, que l'on a adopté cet été et un chat, Moon, que l'on a depuis sept ans.

Parlez-nous de votre éducation. Dans quel cadre avez-vous grandi ? 
Je suis donc née en Bretagne à la fin des années 80, en 1986 exactement. Mes parents ont divorcé, j'avais un an. J'ai vécu seule avec ma maman. Je me dis qu'elle est célibatante. Je vivais un week-end sur deux chez mon papa qui a refait sa vie, il a eu quatre autres enfants que je considère comme mes frères et sœurs. Donc, la semaine, j'étais fille unique et le week-end l'aînée d'une grande fratrie. 

J'ai eu des parents aimants, une maman très présente mais assez stricte sur pas mal de choses et aussi très libre sur d’autres, elle m'a toujours fait confiance. J’ai pu sortir assez jeune, mais tout en respectant les règles. J'ai eu une adolescence, plutôt facile d'après ma maman mais j'ai un peu souffert du manque de mon papa. 

Dans l'ensemble, je pense qu’ils ont bien fait le job, mais je pense qu'il y a eu quelques manquements à certains moments. J'avais une maman qui criait aussi beaucoup donc dans mon éducation aussi parfois, je ne suis pas quelqu'un de très calme. 

Comment qualifieriez-vous votre style d'éducation avec vos enfants aujourd'hui ? 
J'ai voulu faire un peu tout l'inverse de mes parents, donc j'avais un cheval de bataille avant même de réussir ma carrière, c'était de fonder une famille stable avec un bon mari et qu'il soit un bon papa et je crois que j'ai trouvé la perle rare.

Quand j'ai rencontré mon mari, j'avais 25 ans et lui en avait 28. On avait eu deux histoires longues auparavant. On est ensemble depuis 12 ans maintenant, on s'est marié l'année dernière civilement et on se marie religieusement cet été.

On a deux petites filles que l'on éduque, à l'unisson. On est d'accord tous les deux sur beaucoup de choses. On est assez strict sur les horaires de repas, les horaires de coucher et les devoirs, car depuis cette année, Constance est rentrée en CP. 

Mais on fait énormément de choses avec nos enfants. Elles sont tout le temps avec nous. On va au musée, on les emmène au restaurant depuis qu'elles sont petites, on les fait voyager, elles ont pris l'avion, on discute beaucoup avec elles, on les écoute beaucoup, on mange toujours avec elles, du moins, on mange avec elles le midi, quand elles ne sont pas à l'école et le soir, on s'assoit avec elles.
On les éduque avec beaucoup d'amour, c'est important. Je ne suis pas très patiente et je n’aime pas forcément beaucoup jouer. J'aime bien jouer aux jeux de société avec elles. Moi, je suis plutôt sortie balades, visites à cent à l'heure. 

Quels sont vos conseils pour tenir le rythme et garder la banane en famille ?
Préserver son couple, c'est très important. Alors quand ils sont tous petits, c'est très dur, ça ébranle le couple énormément, mais le principal, c'est de tenir le rythme.

Les miennes ont 22 mois d'écart ; je suis tombée enceinte de Victoire quand Constance avait 13 mois, j'exerçais encore ma profession d'infirmière à cette époque, j'ai fait mes deux grossesses en étant infirmière en salle de réveil pédiatrique maternité à l'hôpital de Trousseau à Paris. J'étais relativement fatiguée.

J'ai trouvé que le début était compliqué, pas pour ma première, mais pour la deuxième. On a déménagé à Bordeaux à ce moment-là et pour tenir le rythme, je n'aurais peut-être pas fait tout en même temps. On a fait des bébés très vite, déménagé, quitté nos boulots, le papa de mon mari est décédé brutalement à l'âge de soixante ans, au moment de notre déménagement. Ça fait beaucoup de choses. Donc la banane, on l'a un peu perdue à ce moment-là, je dirais ne pas faire tout en même temps.

Aussi se préserver en essayant de prendre une baby-sitter pour se faire de temps en temps un resto, bien respecter les horaires de coucher des enfants et s'y tenir et avoir un bon rythme. Si on n'y arrive pas, on fait appel à de l'aide : nous avons eu recours à une conseillère en sommeil pour la deuxième, parce que, le sommeil c'est la vie. C'est la vie de couple aussi de ne pas avoir un enfant qui dort au milieu de soi toutes les nuits jusqu'à ses trois, quatre ans. Je ne critique pas, ce que je veux dire, c'est que personnellement, c'était vital de préserver cette zone-là.

Ce qui est saint, c'est un couple saint, pour que toute la famille soit bien, je pars du principe que si papa et maman vont bien, les enfants vont bien.

Quelle est la dernière petite anecdote drôle à nous raconter avec tes enfants, ou l’un d’eux ?
Il y en a pleins, je dirais celle d'hier soir par exemple : elles sont en école privée toutes les deux et ont l'éveil à la foi, Victoire nous raconte la vie de « Zésus ». Elle est tellement mignonne d'ailleurs, je l'ai postée en story. Elle nous raconte que Jésus est mort et que Jésus a ressuscité que Jésus et re mort. C'était très drôle, sa sœur est intervenue et ça nous a fait beaucoup rire. 

On parle beaucoup de routine et d'organisation comme fondamentaux, quels sont les vôtres ?
Alors nous, nos routines d'organisation, c’est de respecter notre ligne éditoriale, avec mon mari, on a des principes et comme je disais au tout début, le rythme des enfants est important pour nous. Après le week-end parfois les apéros avec les amis, ça traîne. Les enfants sont couchés tard. Mais ça, c'est dans le cadre de la vie privée du week-end.

La semaine, c'est important, certainement lié au fait d'avoir été élevée par une mère célibataire. Les horaires, c'était un peu à l'arrache. Elle faisait comme elle pouvait quand elle rentrait du boulot. J'étais un peu livrée à moi-même, sur plein de choses, donc j'ai dû me débrouiller très vite.

Mes filles ont la chance d'avoir leur papa et leur maman qui sont très présents. C'est important pour nous, qu'elles aient cette petite routine quotidienne : les bains à telle heure, on raconte tous les deux l'histoire à nos enfants. Après elles utilisent leur boîte à histoires, Yoto.

Le week-end, on va au restaurant, on va se promener, promener le chien en pleine nature, ramasser des feuilles... Et puis on aime beaucoup discuter en famille, se dire quand ça va et ça ne va pas.

Vous connaissez Yoto, comment son utilisation s’imbrique-t-elle dans votre quotidien ?
Les filles écoutent Yoto dans la journée quand elles n'ont pas école, elle est écoutée au moment du temps calme, elles ne font plus de sieste à quatre et six ans.

Mais elles écoutent des petites histoires, parfois le matin, si elles se réveillent plus tôt surtout Constance qui a six ans. Victoire aime beaucoup les musiques sur Yoto, la Radio Yoto et les petites musiques douces pour s'endormir. Par exemple, ce soir, elles sont parties chez leur mamie, avec la Yoto et le petit catalogue, avec toutes les cartes.

On l'emmène en voyage, en vacances, elles ne l'écoutent pas forcément en voiture parce qu'on n'a que des casques connectés. Elles ont vraiment une utilisation de Yoto quotidienne. Moi, je trouve que c'est vraiment un super produit. J'en suis ultra convaincue. On l'adore, elle est robuste, elle est agréable. Les cartes sont super.

Elles ont reçu les cartes de découverte des inventions (ExploRobot). Constance les adore. Ce matin, elle nous a raconté l'histoire du monsieur qui a inventé les toilettes, c'était passionnant. C'est vraiment pour moi une aide aux parents à certains moments. À mon époque, ma mère m'achetait des histoires à écouter sur un walkman ou alors un discman. À l'époque, il y avait des petits livres qui se vendaient avec des cassettes et j’ai le souvenir de les avoir beaucoup écoutées, mais on n'en avait pas beaucoup. J'ai donc écouté mille fois la même histoire. Là, il y a quand même plein d'histoires pour les enfants. Je trouve ça génial.

@home_marie_charlotte

Avez-vous instauré un rituel ? À quel moment ça plaît le plus à vos enfants, à quel moment ça vous aide le plus ?
Le rituel, c'est un soir sur l'autre, un soir, c'est Constance. Un soir, c’est Victoire pour dormir avec les histoires de Yoto. Après l'histoire, Papa raconte l'histoire, soit à Constance soit à Victoire inversement pour moi. Une fois qu’on a dit bonne nuit, elles ont le droit chacune d'écouter une petite histoire. 

Quelles sont vos cartes phares à la maison ?
Victoire écoute beaucoup les Disney. Elles adorent Chien pourri, le Petit Nicolas aussi. Constance est absolument fan de Casse-noisette. Il y a Matilda, et toute la collection Roald Dahl. Constance adore Elisabeth aussi, une et deux. Tout ce qui est histoire de princesse. Elles ont beaucoup aimé les ExploRobots, La sorcière de la rue Mouffetard aussi. Elles sont beaucoup dans les histoires de sorcières en ce moment.

@home_marie_charlotte